24 novembre 2007
6
24
/11
/novembre
/2007
06:23
Un Film : Lust, Caution.
Vous n’avez peut-être pas encore entendu parler de Lust, Caution (色/戒, Se, Jie en mandarin), le nouveau film du réalisateur taïwanais Ang Lee (doublement oscarisé pour Tigre et Dragon et Le Secret de Brokeback Mountain). En France, le film ne sortira en effet qu’en janvier, mais en Chine, c’est la grande actualité cinématographique du moment. Le succès de ce film tiré d’une nouvelle écrite par Eileen Chang en 1979 vient en partie du fait que toutes les scènes érotiques ont été censurées en Chine (pour le coup, il n’y en a absolument aucune dans ma version). Ce qui n’a bien sûr pas empêché les internautes chinois de se ruer vers des copies en téléchargement sur le Net. Sauf que des pirates avaient caché des virus dans leurs copies, et ont ainsi réussi à infecter des milliers d’ordinateurs chinois !
Pour en revenir au film lui-même, l’action se déroule à Hong Kong puis Shanghai dans le contexte de l’occupation japonaise en Chine et de la Seconde Guerre Mondiale. Un groupe d’étudiants nationalistes mené par Kuang Yu Min (incarné par le chanteur Wang Lihong, visiblement très célèbre auprès des jeunes Chinoises...) décide d’éliminer un certain Mr. Yee (Tony Leung), collaborateur très influent auprès des Japonais. Ils chargent Wang Jiazhi (Tang Wei), une jeune étudiante un peu timide, de se faire passer pour Mrs. Mak, une femme distinguée, qui joue au mah-jong avec des femmes de la bonne société chinoise. Ainsi, Wang doit attirer Mr. Yee, devenir sa maîtresse et le livrer au groupe de Kuang. Mais tout ne va pas se passer si simplement, et une intrigue sentimentale complexe et dangereuse va se nouer entre les deux personnages. Je ne vais pas plus loin dans l'explication du scénario.
Vous pourrez vous faire une idée par vous-même à la sortie française du film. Selon moi, ce n’est pas le meilleur film d’Ang Lee, mais il faut dire que j’ai vu une version charcutée par les censeurs, et la qualité de l’image de mon DVD à cinquante centimes d’euros n’était pas très bonne. De manière générale, je regrette toutefois que l’arrière-plan politique, ou en tout cas historique, ne soit pas plus développé, car la période est intéressante. En Europe, nous avons déjà tant d’événements importants lors de cette période que nous ne pensons pas à étudier ce qui s’est passé au-delà de nos frontières, et notamment en Chine par exemple. Mais j’essayerai d’évoquer tout cela plus tard dans l’année.
Pour en revenir au film lui-même, l’action se déroule à Hong Kong puis Shanghai dans le contexte de l’occupation japonaise en Chine et de la Seconde Guerre Mondiale. Un groupe d’étudiants nationalistes mené par Kuang Yu Min (incarné par le chanteur Wang Lihong, visiblement très célèbre auprès des jeunes Chinoises...) décide d’éliminer un certain Mr. Yee (Tony Leung), collaborateur très influent auprès des Japonais. Ils chargent Wang Jiazhi (Tang Wei), une jeune étudiante un peu timide, de se faire passer pour Mrs. Mak, une femme distinguée, qui joue au mah-jong avec des femmes de la bonne société chinoise. Ainsi, Wang doit attirer Mr. Yee, devenir sa maîtresse et le livrer au groupe de Kuang. Mais tout ne va pas se passer si simplement, et une intrigue sentimentale complexe et dangereuse va se nouer entre les deux personnages. Je ne vais pas plus loin dans l'explication du scénario.
Vous pourrez vous faire une idée par vous-même à la sortie française du film. Selon moi, ce n’est pas le meilleur film d’Ang Lee, mais il faut dire que j’ai vu une version charcutée par les censeurs, et la qualité de l’image de mon DVD à cinquante centimes d’euros n’était pas très bonne. De manière générale, je regrette toutefois que l’arrière-plan politique, ou en tout cas historique, ne soit pas plus développé, car la période est intéressante. En Europe, nous avons déjà tant d’événements importants lors de cette période que nous ne pensons pas à étudier ce qui s’est passé au-delà de nos frontières, et notamment en Chine par exemple. Mais j’essayerai d’évoquer tout cela plus tard dans l’année.