2 novembre 2007
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16:02
Ma série sur la géographie chinoise, qui devait initialement être plus courte avec une progression logique quotidienne, aura finalement traîné dans le temps, du fait de mes multiples activités à Pékin. Il est donc grand temps de conclure cette petite introduction aux problématiques géographiques de la Chine actuelle.
Pour cela, une question s’impose : Où va la Chine ?
Va-t-elle atteindre le niveau de développement du monde occidental, voire même le dépasser, ou sera-t-elle limitée dans son essor spectaculaire par l’émergence de nouveaux acteurs politiques ou économiques, comme son voisin indien pour ne citer que lui ? Quel rôle va-t-elle jouer : simple puissance régionale entourée par des voisins souvent en désaccord ou hyper-puissance internationale ? Au sujet de Taiwan, du dalaï-lama, de leur inter-dépendance économique, comment les relations sino-américaines vont-elles évoluer ? Il est encore trop tôt pour le dire, toutes les hypothèses semblent ouvertes sur toutes ces questions.
Je veux donc faire un petit bilan de ce dossier, qui, je l’espère, vous aura apporté de nouvelles connaissances sur la Chine. Vous pouvez d'ailleurs retrouver tous les articles regroupés dans la catégorie "Géographie" dans la colonne de droite.
Vous avez peut-être entendu parler ces derniers jours du livre de l’historien britannique Gavin Menzies 1421, l’année où la Chine a découvert l’Amérique. Cet ouvrage avance l’hypothèse de grandes expéditions maritimes chinoises, commandées par l’amiral Zheng He au début du XVe siècle, aux quatre coins du globe (voir sur le site de Rue89). Cela vous rappelle certainement le premier article de la série, consacré au regard que les Chinois portent sur le monde, dans lequel j’évoquais cette hypothèse qui retirerait à Christophe Colomb (et donc à l’Europe) la découverte du Nouveau Monde. Comprendre la relation de la Chine au monde, et réciproquement du monde à la Chine, est assez centrale dans l’idée que je me fais de mon expérience actuelle à Pékin. En effet, cette double relation est en train de changer radicalement, passant d’un relatif désintérêt pendant une grande partie du XXe siècle, à une omniprésence aujourd’hui.
Pour bien comprendre les quelques raisons que je vous ai présentées, j’ai construit ma série d’articles en trois parties. Tout d’abord, j’ai rédigé deux articles sur l’organisation physique de la Chine, avec son territoire immense et sa grande diversité, souvent méconnue en France. De ces contraintes naturelles s’est imposée une organisation de l’espace centrée sur l’exploitation des plaines, au détriment des pentes, très vite inaccessibles. Le découpage de la Chine selon trois zones (littoral oriental, territoire intérieur, grand ouest) est une sorte de fil rouge pour les articles suivants.
La deuxième partie de la série se concentrait en effet sur la gestion politique de l’espace, et des caractéristiques particulières de la Chine : un territoire de la taille d’un continent, avec la plus importante population mondiale, majoritairement Han, mais se répartissant également en cinquante-cinq autres groupes ethniques minoritaires, sur des territoires aux langues et aux statuts administratifs différents.
Ces particularités déterminent en partie ce que j’évoquais dans la troisième partie, c’est-à-dire le développement accéléré de la nouvelle Chine. Développement économique, développement urbain, développement des réseaux de communications, mais aussi apparition de problématiques modernes comme l’accroissement de la pollution, tout cela dans le cadre d’un régime politique assez unique. Au final, la Chine est un terrain d’analyse privilégié pour comprendre le monde de ce début de XXIe siècle, car la Chine, sans en être forcément consciente, contient une partie des clés de notre avenir à tous.
C’est pour cela que j’ai souhaité commencer mon blog par ce premier dossier thématique sur certaines explications de la situation actuelle de la Chine, et c’est pour cela que je conclus cette série par cette fameuse question : Où va la Chine ?
Pour cela, une question s’impose : Où va la Chine ?
Va-t-elle atteindre le niveau de développement du monde occidental, voire même le dépasser, ou sera-t-elle limitée dans son essor spectaculaire par l’émergence de nouveaux acteurs politiques ou économiques, comme son voisin indien pour ne citer que lui ? Quel rôle va-t-elle jouer : simple puissance régionale entourée par des voisins souvent en désaccord ou hyper-puissance internationale ? Au sujet de Taiwan, du dalaï-lama, de leur inter-dépendance économique, comment les relations sino-américaines vont-elles évoluer ? Il est encore trop tôt pour le dire, toutes les hypothèses semblent ouvertes sur toutes ces questions.
Je veux donc faire un petit bilan de ce dossier, qui, je l’espère, vous aura apporté de nouvelles connaissances sur la Chine. Vous pouvez d'ailleurs retrouver tous les articles regroupés dans la catégorie "Géographie" dans la colonne de droite.
Vous avez peut-être entendu parler ces derniers jours du livre de l’historien britannique Gavin Menzies 1421, l’année où la Chine a découvert l’Amérique. Cet ouvrage avance l’hypothèse de grandes expéditions maritimes chinoises, commandées par l’amiral Zheng He au début du XVe siècle, aux quatre coins du globe (voir sur le site de Rue89). Cela vous rappelle certainement le premier article de la série, consacré au regard que les Chinois portent sur le monde, dans lequel j’évoquais cette hypothèse qui retirerait à Christophe Colomb (et donc à l’Europe) la découverte du Nouveau Monde. Comprendre la relation de la Chine au monde, et réciproquement du monde à la Chine, est assez centrale dans l’idée que je me fais de mon expérience actuelle à Pékin. En effet, cette double relation est en train de changer radicalement, passant d’un relatif désintérêt pendant une grande partie du XXe siècle, à une omniprésence aujourd’hui.
Pour bien comprendre les quelques raisons que je vous ai présentées, j’ai construit ma série d’articles en trois parties. Tout d’abord, j’ai rédigé deux articles sur l’organisation physique de la Chine, avec son territoire immense et sa grande diversité, souvent méconnue en France. De ces contraintes naturelles s’est imposée une organisation de l’espace centrée sur l’exploitation des plaines, au détriment des pentes, très vite inaccessibles. Le découpage de la Chine selon trois zones (littoral oriental, territoire intérieur, grand ouest) est une sorte de fil rouge pour les articles suivants.
La deuxième partie de la série se concentrait en effet sur la gestion politique de l’espace, et des caractéristiques particulières de la Chine : un territoire de la taille d’un continent, avec la plus importante population mondiale, majoritairement Han, mais se répartissant également en cinquante-cinq autres groupes ethniques minoritaires, sur des territoires aux langues et aux statuts administratifs différents.
Ces particularités déterminent en partie ce que j’évoquais dans la troisième partie, c’est-à-dire le développement accéléré de la nouvelle Chine. Développement économique, développement urbain, développement des réseaux de communications, mais aussi apparition de problématiques modernes comme l’accroissement de la pollution, tout cela dans le cadre d’un régime politique assez unique. Au final, la Chine est un terrain d’analyse privilégié pour comprendre le monde de ce début de XXIe siècle, car la Chine, sans en être forcément consciente, contient une partie des clés de notre avenir à tous.
C’est pour cela que j’ai souhaité commencer mon blog par ce premier dossier thématique sur certaines explications de la situation actuelle de la Chine, et c’est pour cela que je conclus cette série par cette fameuse question : Où va la Chine ?