31 décembre 2007
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新年快乐!
Bonne année à toutes et tous ! Pour moi l'année commence par deux bonnes nouvelles : je ne suis plus malade, et je gagne sept heures "magiques" pour cette année 2008 ! A condition que je passe mon réveillon 2008-2009 en France, mes sept heures d'avance sur vous ce soir se transforment en sept heures offertes. C'est tellement rare qu'on nous "donne" du temps de nos jours que je compte bien en profiter ! Des bonnes résolutions ? Non, je n'en fais jamais... ah si : VOYAGER !
Xinnian kuaile !
Xia Bing
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31 décembre 2007
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Autre film vu à Sciences Po, en Chinois sous-titré Chinois alors que nous n'avions pas le niveau pour suivre,
Wo de fuqin muqin (
我的父亲母亲) est très célèbre en Chine. Mais je ne suis pas sûr qu'il soit sorti chez nous, puisqu'il ne dispose que d'un titre en Anglais (
The Road Home). La traduction littérale du titre chinois est simplement "Mon père et ma mère". Si le film est très connu ici, c'est parce qu'il a été réalisé par Zhang Yimou à une époque (1999) où il ne tournait pas encore de grands films "historiques" à très gros budget (
Hero, Le Secret des Poignards Volants, La Cité Interdite). Et surtout, ce film marque le premier grand rôle de Zhang Ziyi, le symbole du cinéma chinois des années 2000.

L'histoire est à 90% composée d'un
flashback. Luo, un urbain de la Chine moderne rentre dans son village natal du nord du pays pour l'enterrement de son père. Il raconte alors l'histoire de la formidable rencontre, des années auparavant, entre son père, envoyé au village pour en être le nouveau professeur, et sa mère, paysanne vivant dans la pauvreté avec une grand-mère aveugle. C'est loin d'être mon film préféré, mais si vous aimez les grandes histoires d'amour semées d'embûches, et que vous n'avez pas peur du
kitsch des ralentis avec les cheveux dans le vent et compagnie, le film peut vous intéresser... à condition qu'il soit disponible en France bien sûr ! Il y a quand même un élément intéressant que je retiendrai : la description des campagnes chinoises isolées. J'ai retrouvé le même genre d'ambiance en Mongolie Intérieure.
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Cinéma chinois
29 décembre 2007
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Il faut quand même parler d'un film un peu plus sérieux que
Rush Hour ou
Shaolin Soccer, pour ne pas perdre la cérdibilité que j'essaie de donner au blog ;-) Alors pour aujourd'hui, ce sera
In the Mood for Love. Une grande partie d'entre vous a certainement déjà vu ce grand film de Wong Kar-wai, sorti en 2000. Une nouvelle fois, l'intrigue se passe à Hong Kong, au début des années 1960. Chow Mo-wan et Chan Li-zhen emménagent le même jour dans le même immeuble. Chow est journaliste, Chan est standardiste. Tous deux, ils découvrent que leurs époux respectifs ont des relations cachées. Ce secret qui les choque et qu'ils n'osent affronter va les rapprocher, jusqu'à ce qu'il leur soit nécessaire de se voir pour oublier leur situation. Mais les voisins finissent par avoir des doutes, ce qui rend cette relation définitivement impossible et donc inachevée.

C'est beau, c'est triste et... c'est lent ! Mais après tout cela fait partie de l'ambiance du film, avec une superbe bande originale que ma mère écoute toujours en boucle sept ans après ;-). Ce qui n'avait pas aidé lorsque j'ai vu le film, c'est que nous étions en cours de Chinois, en première année, et que le film était en Chinois sous-titré Chinois, un peu dur pour un début ! Mais rétrospectivement, je garde quelques images fortes du film, des lieux, et des deux personnages principaux, très bien interprétés par Maggie Cheung et Tony Leung encore une fois. Le film est très connu en France, puisqu'il a reçu les honneurs de Cannes et des Césars,donc si vous ne l'avez pas encore vu,
In the Mood for Love est assurément un incontournable !
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Cinéma chinois
29 décembre 2007
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Petit intrus dans cette sélection de la dizaine de film chinois que j'ai vu jusqu'à présent,
Rush Hour 2 est l'un des seuls films avec Jackie Chan que je crois avoir vu en entier. Or, comment ne pas parler de Jackie Chan dans au moins un des articles consacrés au cinéma chinois (sino-taïwano-hongkongais en réalité, même s'ils sont très liés). Avant le basketteur Yao Ming, Jackie Chan est la première star de l'Empire du Milieu que nous avons vu sur les grands panneaux publicitaires à notre arrivée à Pékin fin août. En plus de son immense renommée ici en Chine, Jackie Chan est l'un des acteurs asiatiques les plus connus dans le monde, et depuis quelques temps déjà.
Rush Hour est donc un intrus dans cette sélection, mais bien divertissant, surtout pour un public jeune et familial (le film date de 2001, donc ce qui m'amusait il y a six ans serait peut-être ridicule aujourd'hui). Pourquoi le deuxième épisode en particulier ? Car l'action se déroule à Hong Kong, et parce qu'en plus de Jackie Chan, Zhang Ziyi figure au casting. Et puis, c'est l'un des premiers films en lien avec la Chine que j'ai vu !

Si vous n'avez pas vu le premier épisode, ce n'est pas grave, il se déroule aux Etats-Unis, où l'inspecteur Lee (Jackie Chan) est envoyé en mission et fait équipe avec l'agent James Carter (Chris Tucker). Une fois cette première enquête résolue, l'agent Carter est accueilli par l'inspecteur Lee pour des vacances à Hong Kong. Manque de chance, une bombe de la triade explose à l'ambassade des Etats-Unis... "
Les poings les plus rapides de l'Est et la plus grande gueule de l'Ouest" s'allient de nouveau pour un enchaînement d'humour et de cascades qui, lorsque j'avais quatorze ans, m'avait bien plu. Amusez-vous bien !
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Cinéma chinois
29 décembre 2007
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D'un côté, Ming (Andy Lau), taupe au sein de la police pour le compte de Sam, un patron de la triade hongkongaise. Lieutenant modèle et efficace, il devrait bientôt être promu. De l'autre côté, Yan (Tony Leung), taupe au sein de la triade pour le compte de la police. Dix ans de délits témoignent de son implication sans faille au service de Sam. Wong, le chef de la police compte lancer une vaste opération pour arrêter définitivement Sam. Les taupes vont jouer leur rôle jusqu'à ce que leurs routes se croisent et que leurs choix moraux troublent leurs jeux...

Ce scénario ne vous rappelle rien ?
Les Infiltrés, de Martin Scorsese avec Leonardo diCaprio et Matt Damon, Oscar du meilleur film l'an dernier ? C'est justement le
remake américain d'
Infernal Affairs (
无间道). Selon moi, l'original est encore meilleur que la version de Scorsese. La réalisation de Andrew Lau et Alan Mak (pour les films de Hong Kong, les noms d'acteurs et de réalisateurs sont souvent anglicisés) est excellente, le scénario est halletant et plein de rebondissements, les acteurs sont magistraux... Il y a également un prologue et une suite qui ont été réalisés par la suite, mais je ne les ai pas encore vus. Mais vous pouvez déjà voir ou revoir celui-ci, car c'est vraiment un très grand film policier !
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29 décembre 2007
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Commençons par l'un des films les plus drôles de ma sélection. Un film destiné à tous les publics, mais plus particulièrement aux garçons :
Shaolin Soccer (ou
少林足球 en mandarin). Derrière ce film qui peut ne pas sembler très sérieux se cache le plus gros succès de l'histoire au box-office hongkongais. En 2001, le film de la star Stephen Chow a même reçu sept prix dont celui de meilleur film lors des Hong Kong Film Awards.

Bien entendu, il ne faut pas chercher l'intérêt du film dans son seul scénario. Fung,
alias "Pied Droit d'Or", était un bon footballeur, mais après une défaite, il se fait casser la jambe... je ne sais plus exactement par qui, mais toujours est-il qu'il ne peut plus jouer au football ! Plus tard, il découvre Sing (Stephen Chow), un spécialiste des arts martiaux, qui possède une frappe de balle hors du commun. Fung décide alors de monter une équipe de "
kung-foot" à la sauce moines Shaolin, pour prendre sa revanche sur le passé. Les bons effets spéciaux pour l'époque donnent un petit côté
Olive et Tom au film, et les cascades raviront les fans de ballon rond !
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Cinéma chinois
27 décembre 2007
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Prolongement direct du cinéma en Chine, le DVD s'est imposé grâce à son prix défiant toute concurrence : de 5 à 12 yuan suivant la qualité du disque et de la pochette, voire la présence d'un boîtier. Soit en moyenne moins d'un euro pièce. A ce prix-là, pas la peine de télécharger soi-même les films pour les Chinois ! Les meilleurs magasins proposent même des coffrets avantageux avec l'intégrale d'un grand réalisateur ou d'un grand acteur. Le même système existe pour les séries américaines, avec des coffrets avoisinant la centaine de DVD qui contiennent les dix-huit saisons des Simpsons ou les dix saisons de Friends. Il est très facile de se procurer les DVD, que ce soit dans des petits magasins spécialisés ou simplement dans la rue à quelques mètres de l'université. On est vite tenté de se faire une impressionnante DVDthèque, mais au final, on n'a pas le temps de regarder tous les films que l'on achète. Il est surtout intéressant d'acheter des films chinois, sur lesquels je me concentre maintenant car on ne peut pas tous les trouver chez nous.
Le problème dans ce cas-là, c'est la langue ! Et là, c'est vraiment aléatoire, car la pochette peut annoncer des sous-titres en Anglais... et bien sûr il n'y a au final que du Chinois. Le pire, rappellez-vous, était le film The Sun Also Rises, qui en plus de son histoire bien compliqué était à 75% en dialecte du sud de la Chine et à 25% en Russe ! Mais il y a parfois des bonnes surprises, et lorsque les dialogues sont en Chinois et les sous-titres en Anglais, cela aide énormément pour la compréhension orale ! Malgré les mauvaises surprises linguistiques, je n'ai jusqu'à présent jamais découvert que le DVD ne contenait pas le film que je souhaitais. Mais il arrive que les DVD ne marchent tout simplement pas sur nos ordinateurs, ou que l'image soit très endommagée (surtout dans le cas des DVD à 5 yuan). Notez qu'il y a aussi quelques films français, comme Contre-enquête avec Jean Dujardin ou Le Papillon avec Michel Serrault. Mais les deux films français les plus connus en Chine sont Le Fabuleux Destin d'Amélie Poulain et... Taxi, que tout le monde semble connaître et apprécier. Vive la culture française !
Mais le plus drôle au final, ce sont les jaquettes, qui présentent les traductions phonétiques des noms d'acteurs occidentaux et surtout... des résumés au verso. Or il se trouve que les Chinois qui téléchargent les films et font les jaquettes ne parlent parfois pas Anglais. Cela entraîne des coquilles monstrueuses lorsqu'il s'agit de recopier le commentaire d'un critique du New York Times. Il arrive qu'une phrase ne contienne pas un seul mot bien orthographié. Encore plus amusant, lorsque le commentaire recopié est mauvais, on assiste à des massacres en règle. Je me souviens du commentaire très violent sur la jaquette du film 300, qui disait que le film était honteusement décadent et qu'il ne méritait pas d'être vu. Pour vendre un film, il y a mieux ! Comme par exemple, le boîtier d'un classique occidental dont j'ai oublié le nom, et dont le commentaire correspondait à peu près à : "Le film est beaucoup trop long et très ennuyeux, mais si vous devez tuer un dimanche après-midi pluvieux..." !
J'ai gardé la jaquette qui m'a fait le plus rire pour la fin : le Da Vinci Code, avec Tom Hanks. Sur le verso de la jaquette, cette phrase d'accroche sensée faire vendre le film : "Jim Carrey is the funniest man in Amorica"! Je ne sais pas ce qui est le plus incroyable entre le commentaire sur Jim Carrey qui n'est pas du tout dans le film et la faute de haut niveau : "Amorica" à la place d'America.
De toute façon, le plus important, c'est le film, et je rattraperai mon retard ce week-end, avec les commentaires des quelques films chinois qui m'ont le plus plu ou le plus intrigué.
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Cinéma chinois
26 décembre 2007
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N'ayant que deux heures de cours ce matin, j'ai accompagné Etienne et Oceane cet après-midi pour une petite promenade dans le centre de Pékin. Je les rejoins après leur visite du Temple des Lamas, où je m'étais déjà rendu en début d'année, et nous avons débuté avec le Temple de Confucius, qui vient d'être restauré. J'étais amusé de voir qu'il a été construit en 1302, sous la dynastie des... Yuan, dont je vous parlais justement il y a trois jours puisque les Yuan étaient originaires de Mongolie ! Sachez que c'est le deuxième plus grand temple de Chine dédié à Confucius, après celui de Qufu (que vous trouverez également sur le blog). Il s'agit également de l'un des seuls temples qui ait survécu à la Révolution Culturelle.
Le Maître Kong vous souhaite une très heureuse année 2008 !

Après le Temple de Confucius, nous avons bravé le froid et le mauvais temps pour nous rendre aux Tours de la Cloche et du Tambour, à l'est de Houhai. Mais les tours étaient fermées au public aujourd'hui, puisqu'une scène était en cours d'installation, peut-être pour le 1er janvier. Ces deux tours ne sont pas exceptionnelles, mais j'ai trouvé la Tour de la Cloche plutôt impressionnante en terme de dimensions. Il faut dire qu'elle faisait partie des remparts de la ville, aujourd'hui presque entièrement détruits. Il reste une section avec la porte Decheng à quelques centaines de mètres au nord-ouest des tours. Tous ces bâtiments sont finalement très récents, puisqu'ils datent de la dynastie des Qing. D'autres versions existaient auparavant, mais ont été détruites au fil des dynasties. Il est triste de constater que Pékin n'a pas conservé beaucoup de bâtiments d'autres époques, ce qui entraîne une certaine lassitude à force de voir trop souvent les mêmes bâtiments et les mêmes styles architecturaux. Dommage pour les Hongkongais qu'il fasse si froid et que le brouillard soit si épais en ce moment à Pékin. C'est sans doute une punition pour leur climat provocateur : 20°C au plus foird de l'hiver, alors que nous sommes bien ancrés autour du -5°C depuis une semaine !
Le sommet de la Tour de la Cloche, je n'avais pas assez de recul pour la prendre entièrement.
Une des dernières portions restantes des remparts de Pékin.
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Pékin
25 décembre 2007
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圣诞快乐!
"Joyeux Noël !" Quelle sensation bizarre en écrivant ces mots... C'est vraiment aujourd'hui Noël ? En Chine, on peut se le demander. Depuis quelques semaines, il y a certes quelques sapins décorés dans les halls de l'université ou dans les quartiers fréquentés par les Occidentaux comme Wudaokou et Sanlitun. Certes, la semaine dernière, nous avions un spectacle de Noël, avec un Père Noël dans notre groupe et des chapeaux rouges à pompon. Certes vendredi soir, nous avons fait un repas de classe avec petits cadeaux dans un restaurant français qui affichait un franc "Joyeux Noël !" sur ses vitres. Certes, hier soir, nous avons réveillonné avec d'autres Sciences Po de Beida, et Etienne qui étudie à Hong Kong, mais passe quelques jours dans le nord. Certes, certes... mais néanmoins, l'esprit de Noël n'y est pas.
Le fait de ne pas être dans ma famille joue sûrement un peu, mais le plus étrange est de vivre la fête par procuration grâce à Internet. Sur les sites communautaires comme Facebook, chacun marque qu'il est bien rentré dans la famille, en France. Les d'informations français ne parlent plus que de Noël, des bilans de fin d'année, des artistes les plus populaires, des grands événements sportifs de l'année écoulée. Les chaînes de télévision occidentales que je capte ici n'évoquent que ces mêmes sujets. C'est un sentiment assez curieux : nous savons ce qu'est Noël pour l'avoir déjà apprécié, nous savons que cela se passe ailleurs en ce moment, et que nous en sommes "privés" pour cette année. Cela fait partie de l'expérience de la Chine ! Dans l'absolu, ces fêtes ne me manquent pas plus que cela et je peux m'en passer d'ici à l'an prochain : quand j'étais petit, je trouvais que Noël était un jour trop rare dans l'année, donc je me suis habitué à l'attendre longtemps ;-).
Alors puisqu'il paraît que Noël est vraiment aujourd'hui, je vous souhaite une nouvelle fois un Shengdan kuaile !
Xia Bing
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Chine insolite
24 décembre 2007
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The Warlords de Peter Chan est le grand film de cette fin d'année en Chine. Il était donc naturel que je commence par lui, d'autant que c'est le seul que je sois allé voir au cinéma. Au sommaire de ce Tou Ming Zhuang (投名状, le nom chinois), un passage de la fin du XIXe siècle, qui a visiblement déjà servi de base à d'autres films. En 1870, l'Empire des Qing, gouverné par une Cixi tyrannique, n'est pas au mieux. Des groupes de bandits se rebellent. Le brillant général Ma Xinyi (interprété par Jet Li) découvre un de ces groupes, et lie son destin à ceux des chefs du groupe : Cao Erhu (Andy Lau) et Zhang Wenxiang (Takeshi Kaneshiro). Ils deviennent des frères de sang par un pact symbolique : "Nous ne sommes pas nés le même jour, mais nous voulons mourir le même jour."
Un autre personnage va semer le trouble dans ce trio, Lian (Xu Jinglei), la femme de Erhu dont Dage ("grand frère", le surnom du personnage de Jet Li) va tomber amoureux. Les trois hommes sont ambitieux, mais ne font pas toujours les mêmes choix moraux. Ces divergences stratégiques, ce triangle amoureux, ajoutés aux intrigues obscures de la cour impériale, aboutissent sur une rivalité au sein de la fratrie, jusqu'à conduire à sa perte.
The Warlords, sans être inoubliable, ne déçoit pas. Les personnages sont intéressants et évoluent en parallèle sans excès de manichéisme de la part des scénaristes. Je n'ai bien sûr pas tout compris du premier coup, donc j'ai fait quelques recherches à côté. La base de l'intrigue est historique, puisque des recueils des Qing parlent du général Ma et des autres personnages. Le film, dominé par des teintes sombres, est bien réalisé et bien mené. Les acteurs sont tous les trois excellents. J'aime beaucoup Andy Lau à la base, mais Jet Li est aussi exceptionnel, dans un registre très différent de ces films habituels, avec un personnage plus vieux et plus sombre. Notez qu'il a reçu la somme record de cent millions de yuan (près de dix millions d'euros) pour le film, une somme que notre professeur de kouyu avait du mal à se représenter...
Pas encore de date de sortie pour la France. Mais promis, à partir de demain, ce seront majoritairement des films que vous pourrez trouver dans l'Hexagone, sinon cela n'a pas grand intérêt pour vous.
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Cinéma chinois