Parcourant des lieux déjà connus pour la plupart, mon appareil s'est attardé sur les scènes de la vie quotidienne pékinoise. Voici quelques clichés pour jouer avec les stéréotypes !
Comme tout être vivant, le petit Pékinois est d'abord un bébé...
à la différence près qu'il est nourri aux raviolis de sa grand-mère dès son plus jeune âge !
Comme les autres, l'enfant chinois passe ses journées d'été à s'amuser et à rêver de s'envoler...
Mais au pays de l'enfant unique, les Petits Empereurs ont vite fait
de se montrer irrespectueux envers les symboles nationaux !
Heureusement que le Parti les remet dans le droit chemin !
La chaleur estivale et la pollution rendent l'air irrespirable. Les jeunes se retrouvent dans les parcs.
Certains vont même jusqu'à se rafraîchir dans les eaux des lacs, comme ici à Qianhai.
Si les petits garçons rêvent de s'envoler, les jeunes filles s'imaginent en égéries de la haute couture.
Pendant ce temps, les jeunes cadres qui pilotent la croissance chinoise sont rivés sur leurs iPad.
Ils ont acheté des coques fantaisistes pour leurs gadgets numériques auprès de vendeurs à la sauvette,
qui se sauvent avant l'arrivée de la police !
Etre policier au pays très policé de Mao, c'est un job étonnamment fun !
On ne peut pas en dire autant de tous les boulots...
Agent de la circulation sur le troisième périphérique par exemple...
Malheureusement, certains n'ont même pas cette chance et sont réduits à trier les poubelles...
Le tri des déchets passe également par cette multitude de personnes qui récoltent vos bouteilles en plastique.
En dehors de la circulation et des mauvaises conditions de travail, les Pékinois n'ont pas à se plaindre :
l'air est lourdement pollué, mais suffisamment léger pour entraîner les cerfs-volants.
Alors, en fin d'après-midi, on se retrouve dans les parcs pour jouer au ping-pong...
... dessiner des arc-en-ciel avec des rubans de tissu...
... danser en suivant le rythme nostalgique des chansons d'une jeunesse révolue...
... et pour jouer, encore et toujours, aux cartes, au mahjong, aux échecs ou aux dominos.
Lorsqu'il fait trop chaud, un peu de repos sous les saules pleureurs s'impose.
Et puis, on se met à discuter paisiblement devant les étendues verdoyantes, loin du bruit de la mégapole...
On médite sur la pureté des fleurs de lotus.
On observe le soleil décliner derrière les nuages, comme ici au Yuanmingyuan,
site d'un ancien palais impérialmis à sac par l'alliance franco-britannique de la fin du XIXe siècle.
Et les derniers rayons du soleil éclairent les usagers des derniers pédalos du jour...
Mais il paraît que "Beijing ren" est aussi une expression pour désigner des individus un peu fous...
D'ailleurs, pour certains, la vie reste un étonnement permanent !