10 octobre 2007
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Après quelques informations sur les caractéristiques physiques du territoire chinois, je voulais consacrer quelques lignes à l'organisation politique et administrative de ce même territoire, ainsi que les problèmes que posent son étendue et sa diversité.
En réalité, le découpage administratif chinois est assez complexe. On trouve tout d'abord vingt-et-une provinces (en rose pâle sur la carte), du Heilongjiang au nord-est à l'île de Hainan au sud, en passant par le Qinghai à l'ouest. La Chine, comme vous le verrez demain, contient une grande variété de minorités ethniques. Il y a toutefois des régions où ces groupes sont majoritaires. Pékin leur a donc accordé le statut de "région autonome", mais il ne faut pas se voiler la face : ces provinces n'ont d'autonome que le nom. On en dénombre cinq (en jaune), à la périphérie de la Chine : la Mongolie intérieure et le Ningxia au nord, le Xinjiang et le Tibet à l'ouest, et le Guangxi au sud. En plus de ces zones particulières, d'autres territoires étaient difficiles à administrer sur le même modèle provincial : les grandes villes. Il a donc été créé un statut de "municipalité de rang provincial". Quatre villes ont acquis ce statut (en rose foncé) : Pékin, le port voisin de Tianjin, Shanghai, et plus récemment, Chongjing, qui a été extraite de la province du Sichuan au centre de la Chine. Deux villes, du fait de leur passé de ports coloniaux rattachés à la République populaire de Chine plus tardivement, ont également un statut distinct : les ports de Macao et Hong Kong. Enfin, il reste l'épineuse question de Taiwan sur laquelle je ne m'étends pas maintenant.
Cette carte très complète est une nouvelle fois réduite pour passer sur le blog. Je vous mets le lien où je l'ai trouvé pour que vous puissiez la consulter à une échelle plus appréciable : fr.wikivisual.com/images/8/87/RP_Chine_administrative.png
Globalement, le gouvernement central à Pékin reste très puissant, comme il l'a très souvent été lors de l'histoire chinoise où le pouvoir politique a été très centralisé. Néanmoins, la Chine est grande et très peuplée ; il est par conséquent très dur de tout contrôler. Le clientélisme et l'influence des petits chefs locaux sont souvent décriés.
Maintenant que vous avez une idée un peu plus précise du découpage administratif chinois, de sa complexité et de ses éventuelles limites, je vous laisse méditer sur la question suivante, à laquelle j'apporterai des éléments de réponses dans mon prochain article : La Chine est-elle réellement unifiée ?
En réalité, le découpage administratif chinois est assez complexe. On trouve tout d'abord vingt-et-une provinces (en rose pâle sur la carte), du Heilongjiang au nord-est à l'île de Hainan au sud, en passant par le Qinghai à l'ouest. La Chine, comme vous le verrez demain, contient une grande variété de minorités ethniques. Il y a toutefois des régions où ces groupes sont majoritaires. Pékin leur a donc accordé le statut de "région autonome", mais il ne faut pas se voiler la face : ces provinces n'ont d'autonome que le nom. On en dénombre cinq (en jaune), à la périphérie de la Chine : la Mongolie intérieure et le Ningxia au nord, le Xinjiang et le Tibet à l'ouest, et le Guangxi au sud. En plus de ces zones particulières, d'autres territoires étaient difficiles à administrer sur le même modèle provincial : les grandes villes. Il a donc été créé un statut de "municipalité de rang provincial". Quatre villes ont acquis ce statut (en rose foncé) : Pékin, le port voisin de Tianjin, Shanghai, et plus récemment, Chongjing, qui a été extraite de la province du Sichuan au centre de la Chine. Deux villes, du fait de leur passé de ports coloniaux rattachés à la République populaire de Chine plus tardivement, ont également un statut distinct : les ports de Macao et Hong Kong. Enfin, il reste l'épineuse question de Taiwan sur laquelle je ne m'étends pas maintenant.
Cette carte très complète est une nouvelle fois réduite pour passer sur le blog. Je vous mets le lien où je l'ai trouvé pour que vous puissiez la consulter à une échelle plus appréciable : fr.wikivisual.com/images/8/87/RP_Chine_administrative.png
Globalement, le gouvernement central à Pékin reste très puissant, comme il l'a très souvent été lors de l'histoire chinoise où le pouvoir politique a été très centralisé. Néanmoins, la Chine est grande et très peuplée ; il est par conséquent très dur de tout contrôler. Le clientélisme et l'influence des petits chefs locaux sont souvent décriés.
Maintenant que vous avez une idée un peu plus précise du découpage administratif chinois, de sa complexité et de ses éventuelles limites, je vous laisse méditer sur la question suivante, à laquelle j'apporterai des éléments de réponses dans mon prochain article : La Chine est-elle réellement unifiée ?